Cette fois-ci, Google lui-même n’a pas réussi à séduire Wall Street, et malgré des résultats en hausse, le roi des moteurs de recherche a vu à son tour son cours descendre malgré des résultats en hausse.
Malgré ce que j’écrivais dans mon précédent billet, le fait d’être devenu un symbole n’a pas suffi pour séduire les investisseurs. Mais ceci ne remet guère en cause mon analyse première, à savoir que le principal atout de Google est d’être devenu une marque véritable. Pourquoi ? L’analyse des résultats des 2 compagnies fait ressortir que la hausse du chiffre d’affaires est principalement due à l’accroissement des revenus de la publicité, donc en quelque sorte à la vente de produits dérivés, et non à celui généré “en propre” par les services rémunérés des portails.
Si l’on compare ce phénomène avec le fonctionnement de marques réputées de l’économie “classique”, force est de constater que l’accroissement incontrôlé des produits dérivés ou des licences n’a jamais été à lui seul un réel gage de bonne santé, mais plutôt dans bien des cas un signal d’alarme quant à la dilution du capital de la marque elle-même.
Les valeurs-phares de la net-économie n’échappent ainsi pas à ces règles, et je ne suis pas loin de penser que les prochains mois verront Google faire encore davantage assaut de créativité dans la proposition de nouveaux services, pour revitaliser son image d’abord, et à terme pour générr de nouvelles sources de revenus directs. Les récentes Google APIs n’en sont sans doute qu’une simple préfiguration…