Quel enfant n’a pas un jour fait cette affirmation? Naïveté? Non, le marketing viral 2.0 existe, je l’ai rencontré.
D’instinct, un enfant comprend toute l’ambiguïté des relations aux autres, sent combien le désir de se montrer est attisé par le besoin de ne pas être vu. Il suffit de les regarder faire, de les observer en train de réinventer nos propres rapports sociaux en les mimant ou en les caricaturant, pour comprendre à quel point leurs attitudes ont à nous apprendre…
Prenons le jeu si innocent de cache-cache, par exemple. La plus savoureuse des victoires n’est-elle pas d’être finalement découvert, et glorifiée par le fait d’avoir été si bien caché? Je me suis récemment fait l’écho d’une étude sur le marketing viral (voir ce billet) montrant la désaffection progressive -et légitime- des internautes pour le mécanisme désormais classique de la vidéo conçue pour être dupliquée à l’infini. Les services qui naissent quotidiennement sur le web pourraient bien nous offrir des pistes plus subtiles, et à terme plus efficaces. En s’adressant de prime abord à un public ciblé, plus sensible aux technologies, plus prompt à échanger et à s’enflammer, ils nous offrent des pistes inédites à explorer. Les cailloux blancs du Petit Poucet ne demandent qu’à être ramassés, sur Flickr, mySpace ou Ringo.
Coïncidence, ou convergence de pensée, quelle n’a pas été ma surprise de trouver sur SlideShare, un nouvau service en ligne permettant de partager nos sacro-saintes présentations et diaporamas, la présentation corporate de l’agence interactive SixandCo, assortie de la mention “strictly confidential”! Les acteurs et marketeurs du Web 2.0 semblent prendre la mesure de la force de frappe potentielle apportée par les communautés du net. Diffusons sans en avoir l’air, il en restera toujours quelque chose…
En forme de post-scriptum, je signale le lancement en version finale de Vox, l’incarnation française de mysSpace, édité par la tentaculaire société Six Apart. L’occasion rêvée de tester de nouvelles armes virales ?