Selon le Wall Street Journal, la dernière en date des armes secrètes de Google n’est pas à chercher dans la blogosphère, ni dans la palette de jour en jour plus large des outils collaboratifs (colla-roboratifs même parfois, tant la mode du 2.0 devient prétexte à tout et n’importe quoi), mais dans… la presse écrite.
Google proposera ainsi, à partir de la fin du mois, aux groupes de presse américains de passer des publicités dans les éditions papier des principaux quotidiens, moyennant une commission qui ne sera prélevée qu’au bout des 3 mois que durera le test de ce nouveau service.
Tout en continuant à se développer sur le front des services interactifs et de l’internet de demain, Google investit ainsi à nouveau massivement le domaine des ressources publicitaires, que ce soit sur le marché de la vidéo (rappelez-vous YouTube, il n’y a guère si longtemps) ou celui des médias traditionnels. Au-delà de la considérable force de frappe de Google, qui entretient d’ores et déjà des relations commerciales avec plus de 400 000 annonceurs, il est facile d’entrevoir l’avènement du plus gigantesque outil d’analyse de données marketing jamais conçu. Vos avez dit Big Brother ?