Jamais Paris au mois de mai n’a paru aussi vide, et, la température aidant, on s’y croirait au mois d’Août. Il y règne aujourd’hui une agréable impression de farniente et de nonchalance. Il faut dire que, coincé entre deux jours traditionnellement réservés aux ponts et aux départs, le jeudi de l’Ascension est cette année la seule occasion de fuir la ville pour se ressourcer durant quelques jours. La menace d’un lundi de Pentecôte travaillé a réveillé les indécis, inspiré les vacanciers, vidé les rues et saturé les routes.
Il était décidément bien doux de se promener dans Paris aujourd’hui.
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