Un récent communiqué de presse vient d’annoncer la décision de Packard-Bell de pré-installer sur toutes ses nouvelles machines un ensemble de logiciels Google.
Voila une information qui pourrait prêter à penser que celui-ci se lance à l’assaut de Microsoft en “incitant” les utilisateurs à utiliser ses logiciels, si ce n’est qu’il n’est nulle part fait mention de cet accord sur le site de Google. Comment interpréter ce silence? En créditant Packard-Bell d’être le premier fabricant à croire au Web 2.0 au point de faire bénéficier ses clients d’outils collaboratifs? Il est difficile aujourd’hui d’apporter une réponse à cette question, mais l’avenir proche devrait nous apporter un meilleur éclairage sur ce sujet.
Une choses est en tous cas sûre: la nouvelle nouvelle économie est désormais en place, et les enjeux sont devenus suffisamment importants pour que les avancées se fassent désormais à pas comptés et dans une logique avant tout financière, comme le note Francis Pisani dans un de ses récents billets. Suffisamment importants pour que l’innocence n’ait plus guère droit de cité. Place au marketing 2.0.