Management 2.0: What Enterprise Could Learn From Social Media Rock Stars

social media rock star

Trying to reconcile marketing social media success stories with an Enterprise 2.0 vision looks apparently like a daunting task, but, behind all the bells and whistles, examining the mechanisms of successful customers service and marketing initiatives may give us important clues on the cultural change needed in most companies.

How trustful is trust?

Trust is a key feature of success. This has been underlined, written and proven so many times that it seems obvious. Engaging with customers, leveraging positive sentiment and leveraging conversations inside a community is based on trust. Free trust, the one marketers have to earn through interaction and authenticity.

Most companies and managers consider trust as acquired between coworkers. But this doesn’t take into account the fact that trust is mainly a cultural construct. The pressure of hierarchy, the balance between power and autonomy, all play a different role in different countries. Bertand Duperrin recently published an interesting post about national (notably French) specificities regarding to working behaviors. Seeing trust as a priori given might lead to misunderstanding the complex relationships existing inside a working team, from Japanese giri to Indian deep sense of hierarchy. In most (maybe all) countries, Enterprise is a world of constrained trust.

In that context, “unboxing” the necessary trust to power the right dynamics is a key issue in managing a community-driven company. Less than ever, management is not community management, as this must be accomplished, not only at team or practice level, but at any dimension involved along the hierarchical path.

Instability management

Successful marketing campaigns involve much more than empowering a community of good willing customers. Getting out of a brand’s comfort zone, turning bad sentiment into positive, pushing the envelope to trigger creative outcome, are common features of good social media practices. On the other hand, in Enterprise world, business processes and the need for raising a consensus often hide the heterogeneous aspects of collaboration. There is no wonder that innovation and co-creation, although the most promising outcomes from Enterprise 2.0, are so difficult to reach.

While being a challenge for most managers, introducing disturbance in communities’ behavior is a necessary step toward value creation. “Instability management” will become a crucial task for middle managers, as the levels of complexity and reactivity of the community-based enterprise will increase.

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Management 2.0: ce que l’entreprise pourrait apprendre des stars des médias sociaux

social media rock star

Tenter de réconcilier une vision de l’Entreprise 2.0 avec les cas d’école du marketing des médias sociaux peut sembler une tâche impossible. Pourtant, derrière les strass et les paillettes, l’examen des mécanismes des initiatives 2.0 en matière de service client et de marketing peut nous donner des indices importants sur le changement culturel nécessaire dans bien des entreprises.

La confiance est-elle fiable ?

La confiance est un élément clef de succès. Ceci a été tellement souligné, écrit et prouvé, qu’il semble évident de le redire. Interagir avec ses clients, capitaliser sur le sentiment positif et enrichir la conversation au sein d’une communauté, tout cela repose sur la confiance. La confiance librement donnée, celle que les marketeurs doivent gagner, en particulier grâce à l’interaction et l’authenticité.

La plupart des entreprises et des managers considèrent la confiance comme acquise entre collègues. C’est oublier le fait que le confiance est essentiellement un concept culturel. La pression exercée par la hiérarchie, l’équilibre entre puissance et autonomie, jouent un rôle différent dans chaque pays. Bertrand Duperrin a récemment publié un intéressant billet sur les spécificités nationales (notamment françaises) en matière de comportement au travail. Considérer la confiance comme acquise révèle souvent une méconnaissance des relations complexes existant au sein d’un groupe de travail, du concept japonais de giri au sens profond de la hiérarchie en Inde. Dans la plupart (sinon tous) des pays, l’entreprise est un univers de confiance contrainte.

Dans ce contexte, « libérer » la confiance nécessaire à la mise en place d’une dynamique est un facteur clef dans le management d’une entreprise gérée autour de communautés. Plus que jamais, le management  n’est pas du management de communauté, cette gestion dynamique devant s’accomplir non seulement au niveau d’une équipe ou d’une problématique, mais à tous les niveaux impliqués dans la chaîne décisionnelle.

Le management de l’instabilité

Les campagnes de marketing réussies représentent bien plus que la mise en valeur d’une communauté de consommateurs bienveillants. Aventurer une marque de sa zone de confort, transformer en positif un sentiment négatif, repousser les limites pour obtenir des résultats créatifs, sont pratiques courantes dans une bonne utilisation des médias sociaux. A l’opposé, dans l’univers de l’entreprise, les processus business et le besoin de faire émerger le consensus occultent souvent les aspects hétérogènes de la collaboration. Il ne faut dès lors pas s’étonner de ce que l’innovation et la co-création, qui sont pourtant les aspects les plus prometteurs de l’Enterprise 2.0, soient si difficiles à générer.

Introduire de la perturbation dans le fonctionnement d’une communauté est une étape nécessaire, bien que cela représente un challenge pour la plupart des managers. Le « management de l’instabilité » va devenir une activité cruciale des middle managers, dès lors que le niveau de complexité et de réactivité induit par le fonctionnement des communautés au sein d’une entreprise s’élèvera dans les années à venir.

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Corporate Culture Is Infrastructure – My Twitter Interview With Cindy King

I had yesterday the privilege to be interviewed by Cindy King, on Twitter and on her blog, about cross-cultural communication. My answer to one of her questions (“Culture is…” in one word) raised a few interesting comments, and leaded me to further thinking. Culture is infrastructure.

From the fast growing literature about Enterprise 2.0, I only read few things about interaction between corporate culture and the necessary changes induced by embracing social tools behind the firewall. The relationship between governance, managerial routines and corporate culture is nevertheless far from easy to unveil, and has important implications in driving 2.0 initiatives.

Every company has a corporate culture

Even if not clearly communicated or formalized, relationships between employees, working habits and managerial style always define a set of embedded hard-to-move rules. Understanding these rules is a crucial step in determining which initiatives will or won’t be successful.

It is not always what you think it is

While CEOs and founders usually imprint their own vision as a corporate culture, reality is often a bit different, as day-to-day work usually follows its own path, independently from formal business processes. Micro-interactions are here much more important than macro-statements in determining the collaborative ability of a company.

Not all corporate cultures are suitable for E2.0

Apple is of course an obvious example of a company which successfully stays away from social media. A strong and meaningful corporate culture has by itself as much power as today’s most evolved social platforms.

Changing corporate culture is the hardest task to undertake

Changing an operating system takes time and commitment, but switching infrastructure is a radical move. Collaborative routines can easily be introduced in the most top-down company, as long as the wish to collaborate exists. Here too, look at micro-interactions between people to get a clue about potential success.

As usual, it is all about people

The fact that networks and communities must be driven by clear business goals shouldn’t obscure the key role of the Human Resources department.  The larger the initiative, the stronger the HR commitment and support might be.

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Culture d’entreprise = Infrastructure – Ma Twitter interview avec Cindy King

J’ai eu hier le privilège d’être interviewé par Cindy King, sur Twitter et sur son blog (en anglais), sur le sujet de la communication inter-culturelle. Ma réponse à l’une de ses questions (« La culture c’est… » en un mot) a donné lieu à quelques commentaires intéressants, ce qui m’a amené à creuser d’avantage cette question. Culture égale infrastructure.

De l’abondante littérature paraissant autour de l’Entreprise 2.0, je n’ai lu que peu de choses concernant l’interaction entre la culture corporate et le changement de culture nécessaire à l’adoption des médias sociaux derrière le firewall. La relation existant entre gouvernance, routines managériales et culture corporate est pourtant loin d’être simple à appréhender, et a d’importantes implications dans la conduite de projets 2.0.

Toutes les entreprises ont une culture d’entreprise

Même si cela n’est pas clairement communiqué ou formalisé, les relations entre les employés, les habitudes de travail et le style de management définissent toujours un ensemble de règles extrêmement difficiles à modifier. La compréhension de ces règles est une étapes cruciale lorsqu’il s’agit de déterminer si une initiative va ou ne va pas être couronnée de succès.

Ce n’est pas toujours ce que vous croyez

Bien que la vision des PDGs et les fondateurs détermine souvent une culture d’entreprise, la réalité est souvent un peu différente. Les habitudes nées du travail quotidien suivent souvent leur propre logique, indépendamment des processus formalisés. Les micro-interactions sont ainsi beaucoup plus importantes que les macro-stratégies dans l’évaluation des capacités collaboratives d’une entreprise.

Toutes les cultures d’entreprise ne sont pas candidates à l’Entreprise 2.0

Apple est l’exemple type d’une entreprise ayant gardé avec succès ses distances avec les médias sociaux. Une culture d’entreprise forte et signifiante a en elle-même autant de puissance que la plus évoluée des plateformes sociales actuelles.

Changer une culture d’entreprise est souvent une tâche insurmontable

Changer de système d’exploitation prend du temps et de la volonté, mais changer d’infrastructure est un changement radical. Des routines collaboratives peuvent être facilement introduites dans la plus « top-down » des entreprises, pour peu que le désir de collaborer existe. Dans ce cas également, analyser les micro-interactions existant entre les employés pour évaluer le succès potentiel.

Comme toujours, c’est une question de personnes

Le fait que réseaux et communautés doivent être mis au service d’objectifs business clairement établis ne doit pas masquer le rôle des Ressources Humaines. Plus l’initiative sera ambitieuse, plus le support et l’implication des RH sera nécessaire.

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Will Enterprise Avoid the Worst Scenarios Ever?

Michael Idinopulos recently published an article encouraging companies to “skip the pilot” and adopt social media at company-wide scale. While I agree with him saying that providing a global environment for social initiatives inside Enterprise is the right way for companies to embrace the real power of the tools (provided they can afford the sometimes hefty price tag), launching E2.0 tools at company scale raise crucial issues about strategic management and governance which cannot be easily solved in most companies.

To highlight some of these issues, let us imagine a firm where collaborative and social software has been implemented everywhere, and look at different scenarios:

Off-process freedom

In most of our objectives-driven companies, social initiatives will be kept out from business processes outcome, and although employees might be encouraged to participate in several ways (from requirement to incentives), they will have to do it apart from their day-to-day tasks. Results are easy to figure out: collaboration and positive sentiment will decrease with time, leading to failure. Expecting to leverage collaboration and interaction without implementing them directly into business processes and allocating work time accordingly is a mere utopia.

The regalian enterprise

Implementing social behavior into business processes is not sufficient. I wrote about the need to enable consensus rise directly into networks, as it is directly related to enterprise governance.  Separating collaboration from decision taking is of course an easier path to follow, especially when dealing with large scale initiatives.  This, of course, flattens the whole hierarchy, as control steps and feedback loops can easily be rationalized and simplified in processes. But far from being an evolution, such a governance model is a regression from present structures, reinforcing a small group of decision takers and isolating it from the base. This somehow reminds the paternalist model from XIXth century industrial era or, in the worst cases, the monarchic model.

Lethal paralysis

Failing in implementing decision taking in a strategic way at the right level, and on the right time, may also lead to a less obvious, but equally devastating situation. The output from networked-based processes, if not correctly monitored and channeled, quickly leads to information overload, thus to a lack of necessary agility, and ultimately to paralysis. The wider the scale, the more overwhelming the effects. Frustrations, loss of company’s culture, lack of competitive advantages, inability to innovate, are among the most probable results from letting this situation taking over.

Avoiding these pitfalls, and adopting the right model for 2.0 governance, are a true challenge, but never forget that tools are only tools, and that only people have the power to successfully embrace today’s business evolution.

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